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le quizz de l’été 2018
Mémoire d’Images
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N°1
Gédéon en Afrique, Garnier frères, Paris, 1925
Nom du lion : Brutus
Benjamin Rabier
Vous avez été nombreux à trouver ce premier lion, aussi je ne vais pas m’étendre sur Benjamin Rabier (1864-1939). Dessinateur aussi précoce que prolifique, il aura été tour à tour comptable, peseur aux services des perceptions municipales, contrôleur au Nouveau Cirque et même danseur acrobatique ! Alors qu’il est fonctionnaire aux Halles, ses dessins sont publiés régulièrement dans des périodiques. Mais ce touche-à-tout insatiable se diversifie, illustre les Fables de La Fontaine, crée des albums de BD, des jouets, un journal jeunesse, se lance dans le théâtre, le dessin animé et la publicité. De ses doigts sortiront à partir de 1923 seize albums de Gédéon le canard. Un personnage qu’il dessinera jusqu’à sa mort. Tout au long de sa vie, il aura publié plus de 200 albums, autant de cartes postales, d’images scolaires, plus de 2000 dessins qui seront utilisés par les marques (on lui doit le logo de la Vache qui rit mais également le cétacé représentant le sel La Baleine), une vingtaine de pièces de théâtre et une quinzaine de films d’animation !
Voir article dans Mémoire d’Images n°29
et surtout regarder le film de Marc Faye : Benjamin Rabier, l’homme qui fait rire les animaux (2012, durée : 53 mn)
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N°2
Contes d’animaux, ed. des Deux Coqs d’Or dans une traduction d’A.M. Dalmais, Paris 1967, histoire : « Le lion et son trésor »
En version originale : ANIMAL STORIES par G. Duplaix 1944 Ed Simon & Schuster, a big Golden book. Episode : « It’s no fun to be a lion ! »
Rojan / Feodor Rojankovsky
Rojankovsky (1891-2010) fait ses études à l’Académie des Beaux-arts de Moscou. Enrôlé dans l’Armée blanche en 1919, il se retrouve prisonnier de guerre en Pologne. Après sa libération, il travaille comme directeur artistique pour un magazine de mode et une maison d’édition, peint des décors de théâtre ou imagine des costumes à Poznań (Pologne). Il séjourna aussi en Allemagne. Il part pour Paris en 1925. Il illustre un ouvrage pour enfants Alphabet vivant sur un texte russe de Sacha Tcherny. Ses illustrations érotiques ornent Vers libres de Raymond Radiguet et Chansons galantes de Pierre-Jean de Bérangere. Il étudie auprès d’Esther Averill pour laquelle il illustre le livre Daniel Boone en 1931. Il travaille également pour une agence de publicité et est employé par des studios de cinéma et des maisons d’édition. Il est embauché en 1933 pour illustrer des albums du Père Castor auxquels il collabore jusqu’en 1948. Pour une trentaine de titres, les illustrations de Rojan accompagnent les textes de Lida (Durdikova), l’épouse de Paul Faucher. Pendant la 2e Guerre mondiale, il se réfugie chez les Faucher à Forgeneuve, où il illustre onze albums de la série « Petits Père Castor ». En octobre 1940, invité par l’éditeur Georges Duplaix, il immigre aux États-Unis. Il travaille pour son hôte qui dirige la société Sandpiper qui deviendra Golden Press. Le succès des Golden Books est immédiat et il va en publier plus de cent. Rojankovsky a aussi écrit des livres, par exemple Le Grand Livre des bêtes, paru en 1951 en France.
Voir article dans Mémoire d’Images n° 24
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N°3
C’est arrivé à Issy-les-Brioches, ed. la bibliothèque française, 1949
le lion s’appelle Ferroco
André François
Comme certains d’entre vous l’ont remarqué, André François (1915 -2005), à ses débuts, avait un style très proche de celui de Raymond Peynet. D’origine hongroise, il est naturalisé français en 1939. Élève de Cassandre, il est considéré comme un des grands affichistes et illustrateur du XXe siècle. Dans le domaine de l’édition, il a illustré des livres de Céline, Jacques Prévert, Jarry, Raymond Queneau, Boris Vian. Dans le domaine de la presse, il a signé des campagnes publicitaires pour Télérama, Le Nouvel Observateur, Punch. Depuis 1963, il a collaboré régulièrement au New Yorker et, pendant près de 20 ans, à la revue de santé mentale VST. Le Bestiaire que le journal Le Monde a publié chaque semaine pendant un an a été repris dans un ouvrage édité au Seuil (Scènes de ménagerie). La grande rétrospective de 2003 à la Bibliothèque Forney a permis de prendre la mesure de l’importance considérable de son œuvre sur papier. Le Centre André-François a été créé en 2011 à la Médiathèque Jean-Moulin de Margny-lès-Compiègne à l’initiative de Janine Kotwica, l’une des meilleures spécialistes d’André François, auteure d’un blog documenté sur celui-ci.
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N°4
Herbert the Lion, 1931, pour la présente édition : Smithmark, 1998
Textes et dessins de Clare Turlay Newberry
Clare Turlay Newberry (1903-1970) est une auteure et illustratrice américaine de livres pour enfants, réputée pour ses dessins de chats – sujet de presque tous ses livres. En 1930, elle se rend à Paris pour étudier à l’ Académie de la Grande Chaumière. L’année suivante, pour gagner assez d’argent pour retourner aux Etats-Unis, elle illustre une histoire qu’elle avait écrite avant de partir pour Paris, à propos d’une petite fille nommée Sally qui a eu un lion pour son anniversaire. Herbert the Lion fut son premier livre publié et encensé par le New York Times. Son livre suivant, Mittens – racontant l’histoire d’un petit garçon qui passe une annonce car il a perdu son chaton – est devenu un best-seller et a été nommé l’un des cinquante livres de l’année par l’American Institute of Graphic Arts. Elle publia ensuite quatre livres avec des histoires de chats puis, encore onze autres albums. En 1946, elle acheta un ocelot âgé d’un mois qu’elle utilisa comme modèle. À l’exception de Herbert the Lion et de Lambert’s Bargain (l’histoire d’une hyène reçue comme cadeau d’anniversaire), les sujets de Clare Newberry étaient tirées d’histoires vraies.
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N°5
L’Arche de Noé par G. Clavigny, ed. Albin Michel, 1927?
illustré par O’Galop
Ici page 38 avec le lion (sans dents !). En effet, pour que la paix règne sur l’arche, les animaux, en embarquant, ont laissé au vestiaire leurs dents, leurs griffes, et leurs queues trop encombrantes ! Mais, tenaillés par la faim, ils protestent et Noé propose aux mécontents de se jeter à la mer. Ce qu’ils préfèrent éviter, bien entendu !
O’Galop est célèbre pour avoir créé en 1898 le Bibendum pour les pneus Michelin, dont il est l’affichiste attitré jusqu’en 1910. Il travaille par ailleurs pour de nombreuses revues humoristiques : Le Rire, où son frère Ulysse est rédacteur en chef, Le Pêle-Mêle, Le Cri de Paris, Le Charivari… Après avoir réalisé des plaques de verre pour des lanternes magiques, il réalise une trentaine de courts métrages d’animation entre 1912 et 1924. Il est l’auteur de publicités et d’affiches pour le dentifrice Gibbs, les pâtes Lustucru, les stylos Waterman ou l’alcool de menthe Ricqlès. Il a également écrit et illustré un bon nombre de livres pour enfants ainsi que des recueils d’images d’Épinal.
Voir article dans Mémoire d’Images n°18 par Marc Faye, son arrière petit-fils ainsi que son film : O’Galop (2009, 38 mn)
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N°6
Les lunettes du lion par Charles VILDRAC, Lectures suivies CE1 (adaptation pédagogique Mme M. PICARD), 1966. Editions ARMAND COLIN-BOURRELIER.
illustrations de Noëlle Lavaivre
Ici, le singe Sapajou montre ses fesses au lion : « Sire, […] on me reconnaîtra toujours à mon derrière ; il est rouge et pelé, à cause des fessées nombreuses que m’a values la perte de vos lunettes »
Noëlle Lavaivre est née en 1930 à Chamonix et a travaillé à Paris dans le domaine de la publicité et de l’audio-visuel. Elle réalise de nombreux génériques d’animation pour la télévision et une série de marionnettes à fils, les Patapluches. Elle est l’auteur d’albums pour enfants et de livres d’activités manuelles.
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N°7
The wizard of Oz (Le magicien d’Oz) de Franck BAUM, ed. Geo.M.Hill Company, Chicago, 1900
illustré par William Wallace Denslow
William Wallace Denslow (1856-1915), est un dessinateur américain. Dans les années 1890, il crée affiches et illustrations de livres et de presse. Il est très influencé par l’art oriental. Il est surtout très connu pour ses illustrations du Magicien d’Oz.
Voir Mémoire d’Images n° hors-série « Calendrier autour de la lune »
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N°8
Cette illustration se trouve sur la page de garde à la fin du plus célèbre livre créé par Richard Scarry : Le livre des mots (un grand Livre d’Or, ed. des Deux Coqs d’Or, 1967)
Plusieurs d’entre vous ont reconnu le style très typique de Scarry, oui, mais dans quel livre ?
En effet, Richard Scarry (1919–1994), auteur et illustrateur américain prolifique pour la jeunesse, a publié près de 300 livres vendus à plus de 300 millions d’exemplaires dans le monde. Précieux souvenirs d’enfance pour nombre d’entre nous, les dessins de Scarry sont particulièrement inventifs dans la création de personnages animaliers.
Voir article dans Mémoire d’Images n° hors-série « Déchiffrons les chiffres »
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N°9
Le bon petit lion par Ernest Hemingway, collection Enfantimages, Gallimard, 1979
illustré par Maria Enrica Agostinelli
Maria Agostinelli est née à Varèse (1929-1980). Elle a travaillé plusieurs années dans une agence de publicité, mais a eu surtout du succès en tant qu’illustratrice. Elle a collaboré avec Gianni Rodari, Bruno Munari et Italo Calvino. Son usage de la technique de l’aquarelle est très moderne, loin d’un rendu réaliste aussi bien pour les personnages que pour les décors. Parmi les ouvrages qu’elle a illustré : Le Bon petit lion, Et ma jolie colombe qui chante jour et nuit, Que vois-tu ? qu’en dis-tu ?, On wings of love, I know something that you don’t know, de magnifiques illustrations pour Le baron perché d’Italo Calvino, et beaucoup de livres publiés seulement en italien : Encyclopedia della favola, Il 7 agosto di mago mollica, Favola di una strega buona e di un mago piccolo piccolo, …
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N°10
Rataton, un album du Père Castor, Flammarion, 1949
Mr. le lion
écrit et illustré par Romain Simon
Romain Simon (1916-2007), illustrateur pour la jeunesse, est à la fois d’origine française par son père et russe par sa mère, petite nièce d’Ivan Gontcharov, l’auteur d’ »Oblomov » (1859).
Il apprend auprès du grand maître cartonnier et tapissier Jean Picart le Doux (1902-1982) et du peintre figuratif Maurice Mazo (1901-1989). Avec son frère Louis, il participe à la troupe des Comédiens routiers de Léon Chancerel en qualité de décorateur. En 1949, il fait la connaissance du Paul Faucher. Ces contacts fructueux débouchent sur la publication, dès 1949, de plusieurs « Albums du Père Castor ». Au début des années 1950, il multiplie ses participations chez plusieurs éditeurs : Mame, Bourrelier, Delagrave ou Casterman , même si il travaille avant tout pour les éditions Hachette. Dans les années 1960 et 1970 il mettra pour celles-ci en images, dans des albums ORTF ou dans la « Bibliothèque rose », plusieurs épisodes des aventures de Nounours. Chez Delagrave, de 1961 à la fin des années 70, Romain Simon met en images des textes et des auteurs connus, voire « classiques ». Au cours des années 70 et 80, il participe à de nombreux « albums Coccinelle » (albums sur le thème des jeunes animaux) pour Nathan et pour les Deux coqs d’or, il illustre six textes de Brigitte Delpech. En 2000, pour des albums, comme « Pas de blague, Quelle journée ! » et « Que d’eau ! Que d’eau ! » Romain Simon a renouvelé son style, plus léger, mais toujours aussi tendre et malicieux. Il a mis en images plus de 250 livres, aux couvertures souvent renouvelées.
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N°11
Animal Crackers (comic strip)
Lyle the lion
par Roger Bollen
Roger Bollen (1941–2015) est surtout connu comme l’auteur de la bande dessinée Animal Crackers publiée de 1967 à 1994. Créateur prolifique, il a débuté en bande dessinée dans la presse (ses autres BD sont « Catfish » créée avec Gary Peterman, et « Funny Business ») et a ensuite illustré plus de 50 livres pour enfants (dont « PJ Funnybunny » et « Alistair’s Elephant ») avec sa deuxième femme, Marilyn Sadler. Il a par la suite créé des émissions pour la chaîne Disney comme « Zenon, la fille du 21e siècle », « Handy Manny » et une version animée de « Animal Crackers » diffusée de 1997 à 1999. Sa première bande dessinée, « Animal Crackers », raconte les histoires d’un groupe d’animaux vivant dans une jungle appelée « Freeborn ». La bande est apparue dans The Plain Dealer pendant de nombreuses années. Elle a été publié en France dans le journal Le Matin sous le titre « ces dingue d’animaux » dans les années 1980.
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N°12
La savane enchantée par André Clair et Boubou Hama, ed. de la Farandole, Paris, 1972
Images de Béatrice Tanaka
née en Roumanie, Béatrice Tanaka (1932 – 2016) fait ses études au Brésil puis à Paris (théâtre à la Sorbonne, scénographie à l’Atelier des Décorateurs Maquettistes et d’art graphique à l’école Paul Colin). Elle fut maquettiste de décors et de costumes de théâtre, pour des pièces destinées à la jeunesse. A partir de 1961, elle organise des activités manuelles et écrit des articles, des contes et des nouvelles pour des revues jeunesse : Jeunes années et Gullivore en France, Puffin Post en Grande-Bretagne et Cricket aux Etats-Unis. Elle organise des expositions d’arts et de jouets populaires, se passionne pour les contes. Depuis son premier livre, Le Trésor de l’Homme : contes et images du Viet Nam (La Farandole, 1971), elle a traduit et adapté de nombreux contes, essentiellement brésiliens, africains et d’Extreme-Orient. Elle a écrit une quarantaine de livres pour la jeunesse, principalement des contes et souvent en albums. On lui doit aussi des livres pratiques d’activités manuelles, des romans, des nouvelles et des poèmes, ainsi qu’un récit pour la collection « Justine 1ère lecture » de Belin, reprise dans les livres scolaires. Béatrice Tanaka a illustré elle-même la plupart de ses albums et a été illustratrice pour d’autres auteurs. Elle utilise beaucoup la technique du papier découpé.
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N°13
Le roi Léo, manga paru entre 1950 et 1954. Cette image se trouve à la page 85 du tome 3 (ed. Kazé, 2011).
Ozamu Tezuka
Aux côtés d’Hergé ou de Jack Kirby, il est l’un des auteurs les plus importants de l’histoire de la bande dessinée. Mangaka au firmament dans le Japon d’après la seconde guerre mondiale, Osamu Tezuka (1928-1989) est un créateur prolifique à qui l’on attribue la réalisation de plus de 150 000 planches et d’environ 400 livres, en plus de quarante ans de carrière. Le père d’Astro Boy et du Roi Léo sera l’un des premiers créateur de BD japonais à connaître le succès en dehors de l’Archipel. Trente ans après sa mort, son influence sur le secteur du manga reste considérable. Le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême lui a rendu hommage en 2017 à travers une rétrospective inédite. Etant donnée sa grande admiration pour W. Disney, Tezuka n’a pas protesté lorsque ses dessins et ses histoires ont été littéralement pillés par les studios Disney pour la réalisation du film d’animation Le roi Lion. Exemple avec la planche ci-dessous.
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N°14
Trois petits lions, collection « les albums roses », ed. Hachette,1952
illustrations de Pierre Probst
L’un des petits lion s’appelle Kid, comme plus tard dans Caroline
Particulièrement connu pour ses albums de Caroline, Pierre Probst (1913-2007) a également créé d’autres séries : Fanfan, Tim et Poum, et illustré de nombreux livres destinés à la jeunesse, Bibliothèque rose et verte, entre autres. Il réalise aussi des illustrations pour des atlas, livres de vulgarisation scientifique, d’histoire ou de nature. En parallèle, il continue de produire des dessins publicitaires. C’est pour une nouvelle collection, « Les Albums roses », qu’il est chargé de concevoir des personnages animaliers, sur des textes de Didier Fouret, directeur de Hachette Jeunesse. C’est ainsi que naissent de petits animaux dont certains deviendront par la suite les compagnons de Caroline : en 1952, paraissent Pitou la petite panthère, Boum et ses frères, Dandi et Trois Petits Lions.
Voir article dans Mémoire d’Images n°18
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N°15
Image extraite du film d’animation Le petit soldat (1945),
scène de l’orchestre-jouet dans la boutique
de Paul Grimault
(cette image est tirée du livre Paul Grimault, artisan de l’imaginaire, catalogue d’exposition, édition Mission pour l’aménagement du Palais de Tokyo, 1991)
Paul Grimault (1905-1994) est réalisateur de films d’animation. En 1936, il crée avec André Sarrut, producteur de cinéma, la société de films d’animation Les Gémeaux qui se développe jusque vers 1950 puis fait faillite. Après la réalisation de plusieurs films publicitaires et de courts métrages d’animation, dont Phénomènes électriques (une commande pour l’exposition internationale de Paris), Le marchand de notes (1943), L’épouvantail, Le Voleur de paratonnerres, Le Petit Soldat (première collaboration avec Prévert), Les Gémeaux débutent en 1947 un long métrage tiré du conte d’Andersen, La Bergère et le Ramoneur. Le film sort en 1953 contre l’avis de Grimault et Prévert, qui renient cette version. En 1976, Paul Grimault rachète le négatif du film pour créer Le Roi et l’Oiseau selon ses souhaits avec l’aide de jeunes animateurs. À sa sortie, en 1980, il obtient le prix Louis-Delluc. Grimault crée en 1951 une seconde société d’animation, Les Films Paul Grimault, qui, outre Le Roi et l’Oiseau, produit des films comme La Légende de la soie, La Faim du monde, Le Diamant, Le Chien mélomane et son dernier long-métrage La Table tournante en collaboration avec Jacques Demy, qui réunit la plupart de ses courts-métrages d’animation.
Parmi les nombreux réalisateurs de films d’animation qui reconnaissent l’influence sur leur œuvre des films de Paul Grimault, figurent les grands maîtres japonais Isao Takahata et Hayao Miyazaki. Cette filiation artistique majeure pour le dessin animé contemporain a notamment fait l’objet d’une grande exposition à l’Abbaye de Fontevraud en 2008
Voir article dans Mémoire d’Images n°29
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N°16
Nous n’avons pas de lion (en allemand) par Fred Rodian, traduit en 1974 aux ed. La Farandole
Illustrations de Werner Klemke
Werner Klemke (1917-1994) est un auteur, illustrateur ainsi qu’un professeur d’arts appliqués de la République démocratique d’Allemagne. C’est un artiste autodidacte, il fait du dessin d’animation de 1937 à 1939 avant d’être engagé dans la Seconde Guerre mondiale. À son retour, il contribue à l’édition du magazine satirique de la DDR, Eulenspiegel. En 1951, il commence à enseigner à l’École d’arts appliqués de Berlin-Est. En plus d’être un illustrateur de contes, ou pour la presse, il a également eu l’occasion d’écrire quelques bandes dessinées. Son style oscille entre un dessin noir et blanc ressemblant à de la gravure sur bois et des aquarelles plus légères. Ses livres illustrés les plus célèbres : Henri le petit cerf, Les contes de Grimm, Das Wolkenschaf, Die Fanfaren von Piepenburg, …
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Le quizz de cet été semble avoir été un peu difficile et les trophées de chasse sont rares !
Néanmoins quelques accros de l’illustration ont répondu à plus de la moitié des questions et même à toutes les question pour certains !
Notre grande gagnante, comme l’été dernier, est Béatrice Michielsen (16/16)
Ensuite vient Frédérique Lemarchant (15/16)
Puis Katharina Gomy (9/16)
Bravo à toutes les 3 pour ces très bons scores !
Viennent ensuite Léone Berchadsky (4/16), Benoit Marchon (3/16) et J. P. Richard (3/16)
Tous ont mérité un magnifique sac illustré créé par Céline Dumet. Nous leur enverrons le choix en image par mail dès qu’ils seront prêts.
Nous réservons également un petit cadeau à tous ceux qui ont envoyé 1 ou 2 bonnes réponses et nous remercions chaleureusement tous ceux qui ont bien voulu participer à ce jeu ne serait-ce qu’en envoyant un petit message d’amitié.
C’est toujours un grand plaisir d’avoir de vos nouvelles et de savoir que vous vous intéressez à l’illustration et aux activités de Mémoire d’Images.
Alors, bonne rentrée 2019 !
Pascale Rousseau
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Mémoire d’Images
chez Pascale Rousseau
2 rue Parmentier
91600 Savigny-sur-Orge
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