Exposition : Mario Ramos, Peintre Illustrateur
Du 11/12/2021 au 12/06/2022
Musée de L’illustration Jeunesse
26 rue Voltaire
03000 Moulins
Mario Ramos était un être résolument sensible et irrévérencieux, doué d’un humour délicat et qui dénonçait dans ses albums toute forme d’exclusion et d’abus.
Né en 1958 à Bruxelles, d’une mère belge et d’un père portugais, il est décédé le 16 décembre 2012. Il nous laisse une « bibliographie espiègle faite de loups et de cochons, de lions couronnés et de souris à l’envers », selon les termes de Fanny Descamps, libraire puis éditrice.
Sorti de La Cambre en 1983, où il a suivi des études pendant cinq années, Mario Ramos a d’abord évolué dans le monde de la publicité avant d’oser pousser la porte de Christiane Germain, alors éditrice chez Pastel, l’antenne belge de l’Ecole des loisirs.
Lecteur de Mark Twain et Robert Luis Stevenson, de Jacques Prévert et Boris Vian, il aimait Tintin mais aussi le travail de Charles Schultz, le créateur des Peanuts, celui d’Art Spiegelman, de Sempé ou de Tomi Ungerer, parmi tant d’autres. Il aimait l’impression et l’idée de la reproduction de l’image. Et se considérait plus comme un artisan que comme un artiste. Il pensait, comme Jacques Prévert, que les enfants ont tout, sauf ce qu’on leur enlève !
Orson, en 1993, Le dernier voyage, en 1994, Le monde à l’envers, son premier album entièrement personnel, paru en 1995, dans lequel il aborde la difficulté d’être, l’inadaptation, Au lit petit monstre, en 1998, Roméo et Juliette, en 1999, Arrête de faire le singe ! en 2010 mais aussi bien sûr C’est moi le plus fort, en 2001, un des best-seller de Pastel…
comptent parmi les albums qu’il nous a laissés et que nous souhaitons partager avec vous.
Cette exposition sera l’occasion de lui rendre hommage et de redire, comme il aimait le faire, que la lecture est réel outil d’émancipation, sociale et aussi affective !