Aubrey Beardsley (1872-1898)
Plus grande exposition sur Aubrey Beardsley depuis 50 ans
jusqu’au 25 mai 2020
Tate Britain
Millbank, Londres SW1P 4RG
L’expo viendra ensuite s’installer au musée d’Orsay
du 15 juin au 13 septembre 2020
Son style est reconnaissable entre tous, son nom peut-être moins. Le musée d’Orsay dédie une rétrospective au dessinateur Aubrey Beardsley. Cet illustrateur anglais, mort à 25 ans, a laissé derrière lui de très nombreux dessins et illustrations de romans célèbres. Du lundi 15 juin au dimanche 13 septembre 2020, découvrez plus d’une centaine d’œuvres originales de cet artiste injustement oublié.
L’exposition présente, par ordre chronologique, les dessins originaux d’Aubrey Beardsley, ainsi que des affiches et des éditions originales des œuvres dans lesquelles les illustrations ont été publiées. Ces dessins en noir et blanc montrent des personnages tout en rondeur. L’artiste a cultivé un style unique, anticonformiste et parfois érotique. Les œuvres ne manquent pas d’humour et nous entraînent dans une ambiance festive et chic, à l’image de la société londonienne dans laquelle Aubrey Beardsley a évolué.
On apprécie les dessins exposés pour leur seule valeur artistique, mais ils possèdent aussi un grand intérêt pour les amateurs d’histoire ou de littérature (voire même, pour ceux qui aiment les deux domaines). Le dessinateur a travaillé pour différents journaux et magazines et a illustré les romans de grands écrivains : il a collaboré avec Oscar Wilde, Théophile Gautier ou encore le poète Alexander Pope.
La rétrospective accorde également une place importante à la série Lysistrata, une série de dessins burlesques autour de la révolte des femmes et l’inversion des genres. Son style varie, ses illustrations sont parfois sobres et parfois remplies de détails. Ces œuvres d’art nouveau sont aussi un reflet, parfois une critique de cette société anglaise de la fin du XIXe siècle.
Aubrey Breadsley est une rétrospective à ne pas manquer. L’exposition nous arrive tout droit du Tate Britain, où elle est présentée jusqu’au 25 mai 2020. Foncez la découvrir, et n’oubliez pas de jeter un œil à l’exposition Léon Spilliaert, proposée au même moment au musée d’Orsay.