… Monchâtre tire son inspiration aussi bien de son enfance que des différents métiers qu’il a pu exercer. Des expériences de sa vie d’adulte, il fait naître des oeuvres absurdes et grinçantes dans lesquelles il met en scène ses Crétins : des personnages stéréotypés, toujours de profil, aux membre raides, aux traits durs et anguleux, portant costume et cravate. Ainsi visualise-t-il l’homme moderne, que ce soit l’employé pressé et stressé, qui passe sa vie à obéir en oubliant de rêver, ou le « petit chef », insignifiant et tyrannique.
Ingénieux constructeur, il invente depuis 1970 des machines, animées manuellement ou par un petit moteur électrique, qui ne servent à rien sinon à rêver. On retrouve dans ces objets mécanisés la fascination de Monchâtre pour l’aviation, le cinéma, l’automobile et les bibliothèques qu’il aime tant fréquenter.
