Textes et dessins de Georges Beuville
d’après Eugène Sue.
L’ouvrage 21 x 29 cm, reprend les pages réalisées par Georges Beuville à la demande d’Hergé pour les éditions belges (fr/nl) du JOURNAL TINTIN en 1950. Pour cette première édition, 2/3 des originaux ont pu être retrouvés par la CRYPTE TONIQUE et restaurés par Lison De Ridder avec l’accord des ayants-droits.
Imprimé par Jan De Meester à l’imprimerie CULTURA, l’ouvrage est accompagné du N°14 de la Crypte Tonique « L’Étoile vue(s) de Belgique » qui situe le contexte de cette création et son impact souterrain sur la bande dessinée des années 50 à aujourd’hui.
Tirage offset 900 ex.
40 euros + frais d’envoi.
Pour accompagner le tirage du livre « Le Morne au Diable » de Georges Beuville d’après le roman d’Eugène Sue, ce magazine lève le rideau sur les coulisses de cette aventure éditoriale. Au-delà des lecteurs belges du journal Tintin de 1950, ce Français a enthousiasmé nombre de ses collègues, Jacobs et Hergé, Follet et Franquin, Cabu et Bretécher puis, par l’entremise de Séverin et Sfar, toute une nouvelle génération d’Auteurs de bandes dessinées. Des échanges transfrontaliers qui sortent des normes franco-belges. Beuville est un auteur à découvrir d’urgence… tout en prenant bien son temps.
Un numéro de 20 pages en offset.
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Également disponibles aux librairies :
LA CRYPTE TONIQUE
16 Galerie Bortier
1000-Bruxelles.
LA PETITE ÉGYPTE
35 rue des Petits Carreaux
75002-Paris.
« Ce rendez-vous avec la bande dessinée (qui n’en est pas tout à fait puisque Beuville n’aime pas le concept des phylactères qui cachent le dessin) est un fiasco intéressant. Beuville a été invité à participer à un magazine qui a en 1950 de grandes ambitions artistiques. Mais les hachures des planches du Morne, les lavis aériens et même des traits de case pas droits donnent des vapeurs aux responsables éditoriaux et à Leblanc, le fondateur de la revue . On veut un trait clair, des aplats propres, bref, de la ligne claire comme Tintin qui plaît tellement à toute la famille. Beuville reçoit un courrier détaillé de Hergé qui tente de le recadrer et qui espère le voir créer ensuite un personnage enfantin récurrent dans le monde de l’aviation (rappelons que Beuville est un pilote émérite et qu’il a réalisé de nombreux ouvrages sur la question). Au lieu des 64 pages prévues initialement, Le Morne n’en fera que 41, le dessin devenant plus clair et moins intéressant pour faire plaisir aux éditeurs et Beuville ne rééditera pas l’expérience de sitôt. De toute manière, Leblanc veut plus de Tintin, Hergé monte le studio et vogue la BD formatée. »