Voici venues les fêtes. C’est le moment de vous faire plaisir avec de beaux livres d’images.
Voici quelques suggestions de livres-cadeaux à mettre sous le sapin dans l’esprit Mémoire d’Images :
Nathalie Parain
éditions Memo, 228 pages, 35 euros
Une monographie inédite sur Nathalie Parain, artiste majeure du livre pour enfants, formée à l’école de l’avant-garde russe. Au fil des photographies, croquis préparatoires et dessins originaux, Michèle Cochet, Michel Defourny et Claude-Anne Parmegiani racontent la vie et l’œuvre de cette créatrice hors-normes.
http://www.editions-memo.fr/livre/nathalie-parain/
Le cheval de feu – Vladimir Maïakovski
Illustrations de Lidia Popova
Traduction et note de Jean-Baptiste Para
Ypsilon Éditeur, 24 pages, 17 x 20 cm, 13 €
« Ma plus récente passion est la littérature pour la jeunesse » déclarait Maïakovski en 1927.
« À mesure que je grandis / un cavalier s’éveille en moi » Un enfant demande à son père un cheval. Il n’y en a plus dans les rayons du magasin : il faut donc en fabriquer un ! Commence ainsi l’histoire de cette « monture de feu », construite collectivement par les artisans — menuisier, brossier, peintre, forgeron — auxquels l’enfant et le père rendent visite. Le cheval de feu, superbement illustré et mis en page par Lidia Popova, fut publié à Moscou en 1928.
2 ouvrages aux éditions 2024 :
L’île de la fée Bijou – G.Ri
27cm x 37cm, 80 pages, 35 euros
Dans les trois récits qui composent ce recueil, tous parus dans la revue Les Belles Images avant que la Première Guerre mondiale ne vienne mettre un coup d’arrêt dans la carrière du dessinateur, G.Ri fait la part belle à son imaginaire et malmène avec malice les contes de fées et les récits de son enfance. Ogres, géants et fées nous entraînent dans des aventures rocambolesques et dans chacune de ces histoires en images, on sent l’influence de Rabelais, de Gustave Doré, de Perrault et des frères Grimm.
L’île de la fée Bijou (1910) nous plonge dans un univers loufoque fait de jeunes filles mariées contre leur gré par de mauvais parents, tandis qu’Au pays de l’ogre Bouftout et de la fée Cocasse (1911) nous ravit par son ogre vorace et ventru. Enfin, reconnaissons à G.Ri ses talents d’inspirateur génial, avec Au Royaume des jouets (1907), sans doute une des plus belles anticipations de tous les Toy’s stories à venir. »
-> http://www.editions2024.com/livres/ile-de-la-fee-bijou
Walt & Skeezix 1921-1934 – Frank King
37.50×28 cm, 96 pages, 35 euros
Créé en 1918, «Gasoline Alley» a mis plus de cent ans pour être traduit en français. Contemplative, poétique, onirique, cette merveilleuse bande dessinée américaine met en scène un paisible rêveur et son fils adoptif. A découvrir en 80 planches couleurs dans «Walt & Skeezix». Grand fan de Gasoline Alley, Chris Ware signe la préface.
trad. de l’anglais par Fanny Soubiran, Ed. 2024, 96 p., 35€
L’Art de la fugue – Agnès Rosenstiehl
La ville brûle, 52 p., 13 €
Originales et audacieuses, les œuvres oubliées de la créatrice de Mimi Cracra n’en finissent pas d’être célébrées. Cette rêverie d’un garçon perdu dans le labyrinthe de sa tête, écheveau de galeries des glaces et de couloirs à damiers, date de 1967. Apparemment, on n’a pas changé de façon de divaguer, car cet album tout en hauteur n’a rien perdu de son pouvoir d’envoûtement.
séance de dédicaces en compagnie d’ Agnès Rosenstiehl à l’occasion de la réédition de ses ouvrages PAS DE GACHIS & L’ART DE LA FUGUE
samedi 14 décembre de 15:30 à 18:30
Centre Pompidou, Paris
3 ouvrages aux Éditions Martin de Halleux :
Frans Masereel
L’œuvre
Préface de Loustal, présentation de Samuel Dégardin
112 pages – 170 x 240 mm, 18,50 €
et aussi : La ville, 25 images de la passion d’un homme, Idée et Frans Masereel, l’empreinte du monde (monographie)
rééditions, très soignées, des formidables « romans sans paroles » de Frans Masereel
Félix Vallotton intimité(s) …et le regard de Jean-Philippe Toussaint
En 1898, Félix Vallotton publié sa célèbre suite Intimités, dix gravure rassemblées dans un portfolio par les éditions de La Revue blanche. Il ne sera tiré que 30 exemplaire de cette série, ce que Vallotton regrettera ensuite, lui qui détruisit les matrices en bois pour garantir ce tirage limité.
Un livre magnifique où le regard de Jean-Philippe Toussaint nous accompagne dans l’oeuvre intimiste de Vallotton et où l’érudition de Katia Poletti nous permet d’atteindre les mystères profonds de ces images qui sont parmi les plus importantes de la gravure moderne.
Posada, confession d’un squelette – Samuel Dégardin
17cm x 24cm, 96 pages, 18,50 euros
Vie et mort du plus grand des graveurs mexicains.
Comme tant d’autres artistes précipités un peu hâtivement dans une fosse commune, José Guadalupe Posada (1852-1913) n’a connu de postérité qu’une fois mort. Trop occupé à graver quelque vingt mille dessins pour trouver le temps d’écrire sa propre légende, c’est donc son squelette qui nous raconte d’outre-tombe l’artiste qu’il fut de son vivant.
Avec les plus « mortelles » gravures de Posada.
Les plus belles gravures du maître mexicain illustrent ce récit biographique de samuel Dégardin. Une imagerie tenace s’en dégage, peuplée de révolutionnaires et de squelettes.
Posada est aujourd’hui considéré comme le plus grand des graveurs mexicains, ses dessins inspirent quotidiennement les illustrateurs, dessinateurs, graphistes, tatoueurs et créateurs du monde entier.
Editions Les Arènes, 24 x 27 cm. 304 pages, 25 €
La Famille cochon, série iconique d’histoires parues dans le journal Les Belles Histoires de Pomme d’api, de Bayard, puis rééditées en albums et en poche. Pour la première fois rassemblée en intégrale, la collection n’a pas pris une ride. Neuf histoires sur le quotidien d’une famille dans laquelle chacun peut se reconnaître, illustrées avec tendresse par Colette Camil.
UPO 3: NO ONE CAN FAIL – Marion Bataille
Objet Papier Non Identifié
editions non-standard
Bilingue FR/EN, 204 pages, 23 x 32,5 cm, 35€ (avec 1 set AOZ), 70 € (avec 30 sets AOZ)
PARIS COULEURS, Ektachromes 1953-1954 – Gérard Ifert – Catherine de Smet